Dedeurwaerders in Kinshasa : maart 2014

En vacances au Congo ….

Après pas mal de coups de fil, j’avais enfin réussi à réserver tous les logements nécessaires et la voiture, une 4X4. Ainsi nous sommes partis le samedi 1er mars avec toute notre bande et notre chauffeur Charly direction Bas-Congo avec comme destination finale Muanda et l’Océan Atlantique, tout près de l’Angola.

Le premier arrêt était prévu à la Sucrière de Kwilu-Ngongo, une plantation de cannes à sucre gigantesque et une fabrique à sucre (et aussi de rhum) qui est toujours en activité. Mais tout d’abord nous avons fait une pause à Kisantu chez les sœurs flamandes qui soutiennent l’hôpital de référence de Kisantu. Un bénévole de Lumos, le centre universitaire de Leuven pour le développement médical, qui était sur place pour donner des cours et qui collabore avec Memisa, nous a offert une visite très intéressante de l’hôpital. Nous avons également été très bien reçus par les sœurs avec un bon repas chaud et des moments d’échange très chaleureux et conviviaux. C’est incroyable le nombre d’institutions de soins de santé et autres qui dépendent encore de différentes congrégations de sœurs et autres institutions religieuses. Les sœurs ne rajeunissent évidemment pas avec le temps ce qui nous inquiète sur l’avenir des différents projets et organisations.

Les ventres bien remplis, nous sommes repartis direction la Sucrière. Malgré mes appels téléphoniques, mes mails et mes rappels, ils n’avaient pas l’air d’être au courant de notre arrivée … Ca aussi c’est le Congo ! Mais après quelques heures la clé de la villa a été trouvée et nous avions un nid bien confortable pour notre première nuit. La visite de la Sucrière vaut vraiment le détour. Des hectares de plantations de cannes à sucre, une fabrique qui n’a pas vraiment évolué avec le temps (le Baron Lippens en est toujours le président !), des villages entiers habités par les ouvriers et employés de la Sucrière. La villa où nous avons logé est d’ailleurs une de ces maisons des employés qui n’est plus habitée. Pour l’amusement des habitants et du nôtre, il avait même une piscine, de belles paillotes, un bar et petit restaurant, un court de tennis et même un vieux bowling avec des noix de coco.

Prochaine étape : Matadi. La route pour y accéder était assez dangereuse, beaucoup de camions, et de nombreuses voitures et camions en panne au beau milieu de la route, pas mal de virages car c’est un paysage plutôt montagneux.. A notre arrivée à l’hôtel à Matadi, à nouveau la même histoire, ils n’étaient pas au courant … Mais après de longues négociations, après avoir discuté avec le patron du patron, on a même eu une chambre (des 3) gratuite. Les chambres étaient catastrophiques, complètement usées et pas du tout rénovées. Mais la vue splendide depuis la terrasse et la piscine formaient une bonne compensation. Matadi est une ville construite sur des monts, très différente donc de Kinshasa. Cette une ville aussi vivante que Kin mais avec tout de même un peu moins de voitures et surtout des voitures dans un meilleur état que celles de la capitale. Depuis le Belvédère la vue sur la ville, le port de Matadi, le pont Maréchal, le Pic Cambier et la première route de caravanes pour Kinshasa était superbe…

En route vers notre prochaine étape : la biosphère de Luki (une forêt gigantesque protégée par WWF). En chemin nous avons visité le barrage d’Inga, le 2ème du monde, vraiment à ne pas manquer ! Nous avons eu droit à une visite privée de Inga 1 et Inga 2 avec des explications très claires fournies par un monsieur bien sympathique … après avoir glissé quelques billets dans la poche d’un autre monsieur sympathique du service de l’immigration … ça aussi c’est le Congo…

La biosphère de Luki : ils étaient au courant de notre visite mais les plans avaient été légèrement modifiés suite à une visite officielle. Du coup, ils nous ont logés dans une vieille villa coloniale qui n’avait pas été rénovée. Pas d’électricité, il fallait se laver avec l’eau du puits purifiée au dethol … mais bon après tout, ça allait de paire avec le décor. On a presque prié qu’il ne nous arrive rien à aucun de nous car là on était vraiment bien loin du monde civilisé. Nous nous sommes longuement promenés dans la forêt accompagnés par un agronome spécialisé jusqu’à la source d’eau pure tout au fond de la forêt, c’était très intéressant mais tout aussi fatiguant ! On a bien transpiré, ça nous a fait du bien à Tom et moi ! Nous avons également visité les plantations de café et cacao, super chouette !

Après Luki, nous sommes partis direction Boma, l’ancienne capitale du Congo et aussi une ville portuaire comme Matadi. Boma nous a semblée plus conviviale que Matadi avec encore beaucoup de traces de leur passé colonial, nous avons vu beaucoup de vieilles maisons coloniales. Ces maisons sont mises gratuitement à la disposition des habitants de Boma mais qui malheureusement ne les entretiennent pas. Dommage dans quelques années il ne resta plus grand-chose de cette partie de leur histoire. Les Congolais vivent aujourd’hui, le passé c’est le passé et le futur on verra bien. Au programme à Boma : visite du Baobab de Stanley, où il aurait passé quelques nuits, on a fait du sightseeing et on a terminé sur une terrasse (on était le seuls clients) avec une vue splendide sur le fleuve Congo et sur la côte de l’Angola.

Dernière étape : la route vers Muanda. Il avait plu toute la nuit, la piste entre Boma et Muanda (avec péage !!) était toute boueuse. A un certain moment lors d’une montée les véhicules devant nous n’avançaient plus, nous y sommes parvenus mais très difficilement et en glissant tout le temps sur les abords de la route, quelle aventure !!

Muanda est le seul endroit au Congo où il y a la mer et la plage, et c’est peu ou pas exploité. Ce qui n’est pas plus mal car de ce fait l’endroit est assez intacte et authentique. Il y a du pétrole exploité par plusieurs compagnies étrangères mais ça ne se remarque pas vraiment au développement de la ville et des routes. Nous avons logé chez les Sœurs de la Charité de Gand, oui oui de Gand ! Là aussi problemski avec la réservation mais bon après une bonne dose de blabla, nous avons reçu une chambre pour nous 6, une chambre « VIP », c’est vrai (d’après les sœurs) et à partir de la 2ème nuit nous avons eu droit à 2 chambres VIP. On a bien nagé à Muanda, pas vraiment dans la mer qui était vraiment très puissante mais dans une rivière qui se jetait à cet endroit dans la mer. Les enfants ont bien entendu joué avec les vagues et ils ont trouvé cela vraiment super ! Ce qui était aussi super c’était notre journée en bateau dans le Parc Marin des Mangroves, un parc marin gigantesque avec une nature vraiment superbe. On s’est reposé, on a nagé et mangé sur une île appelée l’île aux coquillages (vraiment couverte de coquilles d’huitres d’eau douce). Le repas était un plat de scampis (cossa cossa) pêchés dans le parc et préparés par la femme du chef du village, c’était vraiment délicieux !! On a vu également l’île aux Crabes (sans descendre du bateau !) et encore beaucoup de paysages fabuleux.

Normalement notre retour pour Kin était prévu pour le samedi mais on est toujours au Congo et donc “il y a un petit problème avec la réservation », on a donc pu seulement rentrer le lundi suivant. Deux jours de vacances en bonus … Et maintenant, retour à la réalité de Kinshasa, à bientôt !

Kisantu

Bowling in La Sucrière

La Sucrière

Plantations de cannes à sucre
Suikerrietplantages

Eerste locomotief van La Sucrière
Première locomotive de La Sucrière

Landschap onderweg naar Matadi
Paysage sur la route de Matadi

Meer foto's onder Nederlandse tekst .... La suite des photos en-dessous du texte en néerlandais ....

Een weekje vakantie in Congo…

Na vele telefoontjes, had ik uiteindelijk al onze logementen alsmede de auto, een 4 X 4, kunnen regelen. Op zaterdag 1 maart vertrokken we dus met heel ons bende en onze chauffeur Charly richting Bas-Congo met als eindbestemming de Atlantische Oceaan in Muanda, vlakbij Angola.

Onze eerste voorziene stopplaats was la Sucrière van Kwilu-Ngongo, een gigantische suikerrietplantage en een suikerfabriek (en ook van rum ) die nog steeds actief is. Maar eerst waren we gestopt in Kisantu bij de Vlaamse zusters die l’hôpital de référence de Kisantu ondersteunen. Een vrijwilliger van Lumos, het Leuvens Universitair Centrum voor Medische Ontwikkeling, die ter plaatse les gaf en waar Memisa mee samenwerkt, gaf ons een interessante rondleiding in het ziekenhuis. Het was zeer boeiend maar ook gezellig. We werden ook ongelooflijk goed ontvangen door de zusters met een lekkere warme maaltijd en een zeer gezellig babbeltje. Het is ongelooflijk hoeveel zorginstellingen in Congo nog rusten op de verschillende congregaties van zusters en andere religieuze instellingen. De zusters worden natuurlijk elk jaar wat ouder en dat doet een beetje vrezen voor de toekomst van die verschillende projecten en instellingen.

Buikje vol reden we richting la Sucrière. Ondanks de talrijke telefoontjes, mails en bevestigingen van onze komst wisten ze van niets …. Ca aussi c’est le Congo ! Maar na een paar uren hadden ze toch de sleutels van de villa gevonden en hadden we een ruime en comfortabele nest voor onze eerste nacht. De Sucrière is echt de moeite waard. Hectares suikerrietplantages, een fabriek die is blijven stilstaan in de tijd (baron Lippens is nog steeds de voorzitter !), hele dorpen van woningen van verschillende categorie volgens functie voor de medewerkers van de fabriek. Onze villa was een van die woningen die niet meer bewoond wordt. Voor het amusement van de bewoners en voor ons, een zwembad, tennis, mooie paillotes, een bar en restaurantje, zelfs een “bowlingbaan” met kokosnoten ter beschikking.

Volgende bestemming Matadi. De weg was redelijk gevaarlijk, veel vrachtwagens, veel auto’s en camions die gewoon stilstaan midden in de weg wegens platte band of panne, bergachtige landschappen, dus ook veel bochten … Aankomst in Matadi, opnieuw zelfde verhaal, het hotel wist opnieuw van niets …. Maar na veel onderhandelingen, en met de baas van de baas te hebben gesproken, kregen we zelfs een kamer (van de 3) voor niets. De kamers waren echt een ramp, volledig versleten en niets van onderhoud. Maar het prachtige zicht vanuit het terras en de zwembad maakten veel goed. Matadi is een stad gebouwd op bergen, heel verschillend dus van Kinshasa. Ook best druk maar toch minder auto’s en vooral minder wrakken van auto’s. Vanuit de Belvédère hadden we een mooi zicht op het stad, de haven, le Pont Maréchal, Pic Cambier, de vroegere caravanes baan naar Kinshasa …

Onderweg naar onze volgende bestemming, de Biosphère van Luki (een WWF beschermd gigantisch woud), hebben we de dam van Inga bezocht, de tweede grootste dam ter wereld, echt ongelooflijk de moeite waard. We kregen een privé bezoek van Inga 1 en Inga 2 met zeer duidelijk uitleg van een zeer sympathieke man. Na wat geld in de zak van een vriendelijke meneer van de migratie te hebben gestopt…aussi le Congo….

De biosphère van Luki. Daar wisten ze wel van ons bezoek maar de plannen waren licht gewijzigd door een officieel bezoek. We kregen dus kamers in een niet gerenoveerde koloniale villa. Geen elektriciteit, zich wassen met water uit waterput met emmer … maar bon alles bij alles, het paste nog bij het decor. Het was echt bidden dat er niets zou gebeuren met ons die dag want we waren echt heel ver van het bewoonde wereld. We hebben dus heel lang gewandeld met een agronoom in het woud tot aan een waterbron, het was zeer interessant en ook wel zwaar en er werd ook veel gezweet.. Goed voor mij en Tom. We konden ook de koffie en cacaoplantages bezoeken, heel tof !

Na Luki gingen we richting Boma, vroegere hoofdstad van Congo en ook havenstad. Boma was, vonden we toch, gezelliger dan Matadi, veel sporen van het koloniale verleden, veel oude koloniale huizen die nu gratis worden gegeven aan de inwoners van Boma maar die dus ook niet onderhouden worden, spijtig want binnen enkele jaren zal er niet veel meer overblijven van dit stuk geschiedenis. Congolezen leven echt in het nu, het verleden is het verleden en de toekomst zien we wel. In Boma bezochten o.a. we de Baobab waar Stanley zou overnacht hebben, na wat sightseeing gingen we een pintje pakken op een terras (we waren de enige klanten) met een prachtig zicht op de Congor River en Angola.

Laatste stap : de weg richting Muanda. Het had de hele nacht geregend, de piste tussen Boma en Muanda (waar ook péage is!) was een modderboel. Op een bepaalde moment, was er een helling en de auto’s en vrachtwagens voor ons geraakten niet meer naar boven. We zijn er wel geraakt met veel moeite en toch een beetje schrik want onze auto gleed de hele tijd weg naar de kant van de weg, wat een avontuur !

Muanda : het enigste stuk zee en strand die ze hier hebben en er gebeurt niets of weinig mee. Wat eigenlijk nog goed is want ongerept en zeer authentiek. Er is ook olie, dus verschillende buitenlandse bedrijven zijn actief in die zone maar het is niet echt te zien aan de staat van de stad, bijna overal modderwegen en weinig asfalt. We logeerden bij Les Soeurs de la Charité de Gand, ja ja Gand. Daar ook problemski met de reservatie maar bon na wat blabla, alle 6 in één kamer gepropt, wel een’ VIP kamer’ (volgens de normen van de zusters) en de dag erop zouden ze een oplossing vinden ( dan kregen we een 2de VIP room). We hebben natuurlijk gezwommen in Muanda, niet echt in de zee, veel te krachtig maar wel in de rivier die zich daar in de zee gooide en met de golven gespeeld, dat vonden de deuries de max ! Wat ook super was, was ons dagtocht met de boot in le Parc Marin des Mangroves, een gigantische waterpark met prachtige natuur. We hebben in de middag verse geviste grote garnalen (cossa cossa) gegeten klaargemaakt door de vrouw van le chef du village van het schelpeneiland waar we konden rusten en zwemmen. Het krabbeneiland ook bezocht (vanuit de boot!) en heel veel mooie natuur gezien, echt prachtig.

De zaterdag gingen we (normaal) naar huis maar we zijn nog steeds in Congo en dus “il y a un petit problème avec la réservation”, we konden dus pas de maandag terugkeren. Twee dagjes vakantie extra dan maar …. En nu back to reality en Kinshasa, tot gauw !